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Patrimoine

 

L’église paroissiale de Montastruc se situe dans le quartier de Lannes. Elle figure au Pouillé de 1387, ceci indique bien sûr qu’elle est antérieure à cette date. Depuis sa construction, le bâtiment a subi d’importantes transformations au cours des siècles.

 

 

 

 

 

 

 

L’église de Saint-Martin se situe au quartier portant le même nom au lieu-dit « bout du village ». Son plan originel est très proche de celui de l’église de Lannes.

 

 

 

 

 

 


Une ancienne forge seigneuriale du XVIème siècle à colombage et encorbellement est présente au lieu-dit « Col des Pérès ».

Les proportions de cette grande demeure flanquée d'une tour sur un côté du bâtiment suggèrent qu'il en manque une partie. Cette forge est une forge traditionnelle autrefois utilisée par les habitants du village. A l'époque, les agriculteurs doivent "s'alodier", c'est à dire s'abonner dans le dialecte local, la redevance étant d'une poule par an. Le travail de la forge à cette époque consiste surtout  à réparer le matériel agricole. Le forgeron fabrique également toute la clouterie qui sert à tous : un nombre important de clous est retrouvé dans les différentes fouilles faites sur cette commune.

 

Au début du XXème siècle, le quartier de Paillas comprenait une briqueterie créée par Raymond Amardheil, originaire de Labastide de Sérou dans l'Ariège. Il décide de s'installer à Montastruc en raison de la bonne qualité de la terre pour son industrie. L'usine est une entreprise familiale employant huit à neuf membres de la famille. Après la 2e guerre mondiale, l'usine est vendue plusieurs fois mais ne retrouve pas réellement la santé économique de ces débuts. Dans les années 1960,elle sera transformée en poterie. Elle retrouve alors son lustre d'antan. La production consiste surtout en pots de fleurs, poteries de décoration de jardin et produits ménagers tels que raviers, saladiers, ou mazagrans. En 1996, l’usine réalise la plus grosse pièce tournée au monde : une amphore de 1200 kilos, de 5,2 mètres de haut et d'un diamètre de 1.4 mètre. Cette production lui vaut d’intégrer le livre Guinness des Records. Au départ prévu pour décorer un rond-point routier , cet objet sert finalement d'article d'exposition. Aujourd'hui la production tourne autour des 150 tonnes par an de poterie. L'approvisionnement en matière première se fait essentiellement en Espagne et en Charente. La terre brute est d'abord broyée puis malaxée avec de l'eau avant d'être pressée et calibrée. Passée à la boudineuse, elle peut ensuite être soit tournée soit moulée suivant les objets à créer. Les pièces sont ensuite séchées, émaillées pour certaines d'entre elles puis cuites dans un four.

L'oratoire de la Vierge situé au quartier "Lebrats" à St Martin date du XIe et XVe siècle. Cet oratoire est constitué de pierres sèches, matériau le plus utilisé dans la construction à cette époque. Une pietà , aujourd'hui disparue, était exposée dans la niche de l'oratoire.

 

 

 

        


A côté de cet oratoire, une fontaine en pierres présente la particularité d'être bâtie avec une petite entrée par laquelle une seule personne à la fois peut entrer.

 

 

 

 

 

 

 


Le tumulus ou tombeau de la chèvre d'or situé au "Castéra" à St Martin date de la fin de la période gallo-romaine. Il est constitué de pierre calcaire et marneuse et de terre glaise. Ce tertre artificiel présente une forme conique et légèrement ovoïde à sa base. A son sommet, les tumuli voisins de Figarol et de Rouède qui sont à égale distance l'un de l'autre par rapport à celui du Castéra sont parfaitement visibles et reconnaissables. Selon une légende une déesse gauloise y est enterrée avec une chèvre en or. Des fouilles clandestines réalisées en 1936 révèlent l'existence de nombreuses poteries d'origine gauloise. En 1970, une commission archéologique asiatique entreprend de nouvelles fouilles qui n'a pas donné de résultats.

 

La chapelle Sainte-Philomène qui date de la fin du XIXe siècle, située au Mont Caup, est aujourd'hui en état de ruines. La sainte à laquelle elle est consacrée n'est pas une sainte locale. La construction de cette chapelle et sa dédicace à cette sainte imposée par l'Eglise catholique correspond à une reprise en main de celle-ci sur cette campagne après les vicissitudes de la Révolution Française. Elle est surtout utilisée pendant l'entre deux guerres. Construite sur le Mont Caup, signifiant en patois local "mont chauve" et faisant allusion à l'absence de végétation, elle perpétue une coutume ancestrale locale, le brandon de la Saint-Jean. Au cours de cette fête païenne à laquelle participe de nombreux villages alentours, des jeunes gens allument un gigantesque feu qui doit se voir de loin afin de rivaliser avec les villages voisins. Au mois de Septembre, un pèlerinage part du quartier de Lannes en direction de la chapelle. Les dernières messes sont dites dans cet édifice  en 1957. Dans les années 1990, l'horloge et les poids sont enlevés pour éviter tout vandalisme.

La Chapelle Saint-Roch se situe au croisement des routes venant de Lannes, de Paillas, du quartier des Blancs. Le 16 août, le prêtre bénissait les troupeaux de bétail que les habitants de la Commune avaient conduit devant cet oratoire dédié à Saint-Roch.